Les dimanches 30 juin et 7 juillet, les Français seront appelés aux urnes pour élire leurs députés suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République le 9 juin dernier. France Alzheimer et maladies apparentées est une nouvelle fois pleinement mobilisée pour rappeler à chaque candidat l’urgence de répondre à un enjeu majeur de santé publique.
Restez informé
Recevez des actualités, conseils, et outils dédiés
17 juin 2024
A l’approche du premier tour des élections législatives 2024, France Alzheimer et maladies apparentées rappelle dans un courrier destiné aux candidats l’importance de répondre aux attentes des personnes malades et de leurs proches aidants. Nous rappelons notamment à chacun que « le contexte incertain actuel (renoncement à la loi grand âge et autonomie, retard pris par la stratégie nationale maladies neurodégénératives 2024-2028, entre autres), nous exhorte à mettre encore davantage en lumière nos revendications et les conséquences de leur manque de prise en compte à la fois pour les familles, et pour les secteurs sanitaire et médico-social déjà en tension. »
L’association se montrera en outre particulièrement attentive au maintien du groupe d’études Alzheimer à l’Assemblée nationale. Si nous n’avons pas caché notre déception face à l’absence de travaux au cours de sa première année d’existence, il nous parait essentiel qu’il soit maintenu. Là encore, les retards accumulés dans la réponse des pouvoirs publics à nos demandes nous imposent de redoubler d’effort et de travailler davantage ensemble. Nous ne pouvons plus attendre.
France Assos Santé
L’Union nationale France Alzheimer et maladies apparentées souscrit par ailleurs pleinement à l’interpellation de France Assos Santé « sur l’impérative nécessité de faire évoluer le système de santé, qui constitue une préoccupation majeure pour les Français ». Le 14 juin, France Assos Santé a en effet demandé aux partis et à leurs candidats de prendre des engagements sur les quatre sujets prioritaires suivants : lutter contre les déserts médicaux, endiguer la hausse des restes à charge, construire une politique de prévention efficace et prévenir les pénuries de médicaments. Ce sont là aussi quatre préoccupations majeures partagées par France Alzheimer et maladies apparentées.
En 2022, nous interpellions les candidats aux élections présidentielle et législatives en précisant: « Alzheimer a disparu de vos ambitions politiques, mais pas de nos vies ». C’est ce que ressentent les plus de 3 millions de personnes malades et de proches aidants. Tous attendent d’être écoutés et surtout entendus.
N’oublions pas que nous sommes tous concernés.
